La Super Goélette SG2 est un utilitaire léger fabriqué par Renault et Saviem. Il fut commercialisé par Renault de 1965 à 1970, puis par Saviem de 1971 à 1980 et enfin par Renault Véhicules Industriels de 1980 à 1982. La Super Goélette fait partie de la petite gamme des utilitaires Renault / Saviem (P.T.A.C. de 3,5 tonnes). Elle est la version véhicule léger du camion Super Galion.
Le 1er juin 1965[1], la Super Goélette remplace la Goélette avec de nouveaux arguments de vente: large pare-brise bombé, fin de la planche de bord en tôle, levier de vitesses au volant, roues avant indépendantes, suspension à flexibilité variable avec ressorts hélicoidaux (ressorts à lames à l'arrière avec suspension mauvaises routes pour 1967[2]), amortisseurs télescopiques et importante garde au sol. En revanche, le moteur à essence est toujours un 2,1 litres de type 671 «Étendard». Un moteur Saviem 580-03 de 2,7 litres à préchambre de combustion est installé sur le SG2 Diesel[3].
À l'automne 1966[2], la face avant est revue: le pare-brise est agrandi vers le bas, la calandre s'inverse en abandonnant sa barre centrale et les nouveaux feux carrés sont bicolores. À l'intérieur, la planche de bord est légèrement modifiée.
En 1967 deux nouvelles variantes apparaissent: une première à quatre roues motrices[4](appelée plus tard Saviem TP3) et, en juin, une seconde à traction dénommée Trafic SB2. Cette dernière version plus spécialement destinée aux livraisons urbaines propose un plancher de chargement abaissé. Le levier de vitesses passe au plancher et l'essieu arrière est rigide avec des ressorts à lames. Elle existe en essence et diesel et son PTAC est de 4250 kg[5],[6]. La gamme SG diesel reçoit un moteur Saviem-Alfa Romeo type 599 de 3,017 litres, développant 75 ch, à injection directe licence M.A.N.. D'ailleurs, la Super Goélette s'appelle Alfa Romeo-Saviem A15[7] en Italie[8]. Le partenaire de Saviem, MAN a commercialisé le SG2 en Allemagne, le nommant MAN 270[9] .
Pour les modèles 1968 les projecteurs ronds deviennent rectangulaires avec l'arrivée de la nouvelle cabine basculante 812.
Le 3 novembre 1967, un contrat de licence avec Avia, entreprise tchèque, est signé pour fabriquer des SG2 et des SG4[5].
Fin juillet 1968, SG2 et SG4 bénéficient de nouveaux moteurs Renault: le type 817 (essence) et le type 712 (diesel) à injection directe licence M.A.N.[5].
Après 1970[10], les Renault Super Goélette deviennent les Saviem Super Goélette.
Sous la marque Saviem (1971 - 1980)
Pour 1971, une boîte de vitesses automatique à trois rapports Borg-Warner accompagnée d’un freinage assisté par servo-frein est disponible sur les divers modèles de Super Goélette SG2[5].
En janvier 1974, la Super Goélette SG3 à roues arrière jumelées, boîte de vitesses renforcée et suspension arrière à ressorts à lames est lancée avec une possibilité de PTAC porté à 4500 kg.
Pour 1977, l'aspect extérieur est une nouvelle fois modernisé grâce à une calandre élargie en plastique noir.
Le [11], à la suite de la fusion des camions Saviem et Berliet, la petite gamme est désormais vendue sous la marque Renault Véhicules Industriels (RVI).
Sous la marque Renault Véhicules Industriels (1980 - 1982)
Avia A21 fourgonAvia A21 benne
Le fourgon Super Goélette était très présent dans la circulation automobile des années 1970 avant que le Renault Master à traction avant et sans châssis séparé ne propose le même volume utile en 1980.
En 1982, la petite gamme est remplacée par la gamme B. Toutefois, le SG2 et le SG3 ont continué à être produits pour certains marchés d’exportation[12]. En effet, en Afrique, le minibus SG2 est très apprécié. Plus tard, SG2 et SG3 ont été fabriqués sous licence en Tchécoslovaquie par Avia, et ceux-ci ont également été vendus avec des badges Renault dans certains pays. La production de la variante Avia s’est poursuivie, avec de nombreux lifting et modernisations, jusqu’en 2000, quand elle a été remplacée par la Avia D-Series(en). Le camion a également été produit au "Madara" Lorry Works à Shumen, en Bulgarie, sous licence et avec l’assistance technique d’Avia sous le nom de Madara 201, en remplacement du Madara 400 Series, qui était basé sur le camion soviétique GAZ-53[13]. L’entreprise a collaboré avec les entreprises tchécoslovaques Škoda, LIAZ et Avia.
Les différentes versions
Versions SB
Les versions SB avec un PTAC de 4250 kg sont dotées d'une transmission par traction avant et proposent un plancher de chargement abaissé. Le levier de vitesses passe au plancher et l'essieu arrière est rigide avec des ressorts à lames. Elles sont plus spécialement destinées aux livraisons urbaines.
Modèles disponibles: SB2 L (essence), SB2 MB (diesel)
Versions SG
Saviem Super Goélette SG2 plateau
SG1
Version de Base
SG2
Renault Super Goélette SG3 benne basculante (à partir de 1977)
La version SG2 possède des roues simples à l'essieu arrière.
Modèles disponibles: L 35; L 37; MB 35; MB 38; Huet
SG3
La version SG3 possède des roues jumelées à l'essieu arrière avec un PTAC de 3500 à 4500 kg.
Modèles disponibles: D 35; D 45
SG4 et SG5
Article détaillé: Renault Super Galion SG4.
Ce sont les versions poids lourd des SG2 et SG3. La version SG5 est une déclinaison de la SG4 avec un PTAC porté de 6000 à 7300 kg.
Versions TP
TP3
Article détaillé: Saviem TP3.
Les versions TP3 sont les modèles tout-terrain (4x4) conçus sur base SG2/SG4.
Caractéristiques
Motorisations
Essence Version L: 2,141 litres (type 671) «Étendard» 65 ch puis 2,6 litres 75 ch (type 817). Diesel Version MB: 2,72 litres (type 580) 70 ch puis 3,32 litres 75 ch (65 ch sur SG1) à injection directe procédé M.A.N. (type 712).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии