La Citroën AX est une voiture citadine conçue par le constructeur français Citroën, produite de 1986 à 1999.
Citroën AX | ||||||||
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Appelé aussi | Proton Tiara | |||||||
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Marque | ![]() |
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Années de production | 1986 - 1998 Phase I : 1986 - 1991 |
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Production | 2 561 432 exemplaire(s) | |||||||
Classe | Citadine | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence, diesel | |||||||
Moteur(s) | Essence moteur TU: 954 cm3 1 124 cm3 1 294 cm3 1 360 cm3 Diesel moteur TUD: 1 360 cm3 1 527 cm3 Électrique: SA13 |
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Position du moteur | Transversale avant | |||||||
Transmission | BV 4 ou 5 rapports | |||||||
Poids et performances | ||||||||
Poids à vide | 630 - 848 kg | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Berline 3 et 5 portes | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 3 530 mm | |||||||
Largeur | 1 560 mm | |||||||
Hauteur | 1 360 mm | |||||||
Empattement | 2 285 mm | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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Elle remplace l'Axel et la Visa en 1988, puis la 2CV en 1990.
Produite à 2 561 432 exemplaires, l'AX est la 2e voiture la plus fabriquée par Citroën après la 2CV (1948-1990).
Elle a également été produite sous licence par le constructeur automobile Proton en Malaisie de 1996 à 2000 et commercialisée sous le nom de Tiara[1].
La Citroën AX est présentée au Salon de Paris de 1986[2]. Elle est la version finale du programme ZA -devenu COZA de 1980 à 1982 après l'introduction puis le retrait d'une étude menée par Talbot et du prototype S9, né en janvier 1981 dans le cadre d'un plan national d'économie impulsé par le gouvernement français en réponse à la seconde crise pétrolière de 1979. Dans un premier temps, un prototype mono-corps est envisagé mais les réactions mitigées du public lors de la présentation d'un concept-car dérivé de l'Eco 2000 conduisent à privilégier un style plus conventionnel : 55 % des personnes questionnées étaient hostiles au concept même de petit mono-corps[3].
C'est une petite voiture à 5 places légère et aérodynamique (Cx de 0,31, à l'époque un record dans la catégorie) qui a été conçue dans le but d'être facile à vivre, économique et peu coûteuse à la production et à l'entretien. Le constructeur français mise beaucoup sur sa nouvelle citadine pour remplacer progressivement certains modèles vieillissants de la marque, dont la Citroën 2CV et la Citroën Axel, cette dernière étant déjà vouée à disparaître deux ans seulement après sa sortie tant l'échec est catégorique et irrémédiable.
Contrairement à l'Axel en 1984, l'AX est bien acceptée par le public et représente un progrès peu contesté par rapport à la Visa et à la LNA. En revanche les critiques sont moins élogieuses vis-à-vis des adeptes de la 2CV du fait d'un prix d'achat sensiblement supérieur, ajusté aux tendances du marché. Cette dernière est néanmoins définitivement condamnée en septembre 1987 lorsque Citroën sort la version 5 portes de l'AX, car dépassée depuis longtemps à cause des normes anti-pollution, de ses performances modestes et de sa très faible résistance au crash test. En , les dernières productions de la 2CV au Portugal dans l'usine de Mangualde cessent et la mythique Citroën cède sa place à l'AX.
L'AX sort en version 3 portes avec 3 « moteurs TU » essence inédits, le TU9 de 45ch (4 chevaux fiscaux), le TU1 de 55ch (4 chevaux fiscaux) et le TU3 de 65 ch (5 chevaux fiscaux)[6]. Citroën élargit progressivement la gamme de sa petite berline afin d'accompagner la fin de vie de la 2CV et de pouvoir proposer une alternative crédible aux références de la catégorie que sont la 5 (Renault Supercinq), la Peugeot 205, la Ford Fiesta, la Fiat Uno, la Volkswagen Polo ou l'Opel Corsa. En 1988, l'AX prend la deuxième place du trophée européen de la voiture de l'année avec 252 points, devant la Honda Prelude (234 points) et derrière la Peugeot 405 (464 points)[7].
La nouvelle venue marque une vraie rupture de style avec le dessin fortement controversé de la Visa[8] et celui de la LNA, d'apparence quasiment identique à la Peugeot 104.
Dans un style anguleux à la mode dans les années 1980, la ligne élaborée volontairement pour être aérodynamique accueille un petit aileron sur le hayon qui fait office de déflecteur d'air. Les chevrons décentrés à droite sont posés au bout d'un capot lisse et plongeant tandis que les flancs de la voiture sont droits et plats, toujours dans le but de diminuer la prise au vent. Montée sur des petites roues de 13 pouces, la voiture dont les formes cubiques privilégient l'habitabilité et l'accessibilité à bord dégage une impression de simplicité, de fluidité et de légèreté en cohérence avec ses caractéristiques.
Les niveaux de finitions sont nombreux et différenciés par des lettres.
En 1987, Citroën décline sa petite berline en deux modèles sportifs que sont l'AX Sport, commercialisée en mars et uniquement disponible en blanc, suivie de l'AX GT en octobre, une alternative moins puissante mais mieux équipée. Ces deux sorties traduisent la volonté du constructeur de perdurer dans le segment des petites voitures de sport, intégré en 1982 avec l'éphémère Visa Chrono puis en 1984 avec la Visa GTI et toujours porté en France par le succès des VW Golf GTI, Peugeot 205 GTI et Renault Supercinq GT Turbo.
Alors que les ventes décollent en (millésime 88), date de la commercialisation de la carrosserie 5 portes dont les dimensions sont identiques à celles de la version 3 portes, l'AX intègre durablement le paysage automobile français auprès des jeunes conducteurs comme des personnes âgées lorsque sort la version 14 Diesel, équipée du nouveau TUD3 ultra-économique, pratiquement deux ans après son lancement. Les ventes de la petite Citroën commencent à talonner celles des 205 et Supercinq.
Sur l'année 1990, la Citroën AX est la 6e voiture la plus vendue en France avec 127 810 exemplaires écoulés, derrière la Peugeot 405. Ses rivales Peugeot 205 et Renault Supercinq occupent respectivement le premier et le troisième rang[9]. La très offensive Renault Clio, sortie cette même année, s'installe directement au 7e rang et fait perdre 38 % de part de marché à la Supercinq et 8 % à l'AX, qui se dirige vers un restylage.
En (millésime 92), l'AX est mise à niveau pour ses six ans[10]. Ces versions restylées sont appelées "nouvelle génération" lors du lancement. Les formes s'adoucissent, mises en valeur par de nouvelles teintes, les pare-chocs s'arrondissent, le logo sur le capot est définitivement recentré et les cabochons de clignotants deviennent blancs. Le tableau de bord est entièrement revu et monte en qualité par rapport à celui, notoirement fragile, des "phase 1". Deux nouvelles déclinaisons accompagnent ce restylage :
En (millésime 93), l'ensemble des moteurs abandonnent le carburateur pour l'injection et un catalyseur apparaît sur toutes les versions, conformément à la loi qui l'impose à partir du . La puissance fiscale du moteur 1 360 cm3 essence passe de 5 à 6 CV.
Les finitions X, SX et VSX représentent la gamme en (millésime 94) et remplacent les anciennes appellations, en plus des séries spéciales toujours omniprésentes.
Lorsque Citroën présente la Saxo 3 portes en 1996, l'AX a encore quelques beaux jours devant elle. En effet la Saxo, plus chère, souffre en outre d'un accueil un peu réservé de la part du public car elle n'est qu'une copie de la Peugeot 106 3 portes, apparue en 1991. Citroën poursuit donc la production de l'AX - en la gratifiant d'une nouvelle calandre et du volant à trois branches de la Saxo - en attendant la Saxo 5 portes et le succès qui viendra avec. En mai 1997, la production au sein de l'usine de Vigo, en Espagne, prend fin après 812 000 exemplaires produits localement. Le modèle n'est alors plus fabriqué qu'à Mangualde, au Portugal[13]. Après le restylage de la Saxo en 1998, l'apparition de la 206 et de la Clio II, l'AX n'a plus beaucoup d'arguments pour séduire et apparaît subitement dépassée face à la concurrence de cette nouvelle génération de citadines. Début 1998, l'AX 1.0i Spot 3 portes, seul modèle encore disponible[14], disparaît du tarif du constructeur.
Après une longue et brillante carrière, l'AX n'a néanmoins jamais pu dépasser ses deux éternelles rivales, 205 et Supercinq.
L'AX de première génération est équipée d'un tableau de bord d'aspect carré, fini dans un matériau creux qui permet l'intégration d'un grand nombre d'accessoires et de rangements, comme un emplacement pour autoradio souligné d'un large cendrier éclairé, rabattable et amovible au-dessus des aérateurs centraux, deux tablettes de rangement fixées sur la partie basse de l'ensemble ou encore deux grands vide-poches en face du conducteur et du passager. Conformément à la politique d'économies d'échelle du groupe PSA, l'AX reprend quelques pièces des Peugeot 205 et 309 telles que les poignées de portes intérieures ou le plafonnier.
L'espace à bord est lumineux grâce à une importante surface vitrée tandis que le coffre de 273 litres[15] est loué pour son accessibilité et la large ouverture de son hayon, on peut par ailleurs optimiser l'espace en rabattant la banquette d'un seul bloc ou en 50/50 en fonction de l'équipement. Concernant les passagers arrière, installés contre un dossier très vertical, la garde au toit se situe dans la bonne moyenne de la catégorie alors que les ceintures arrière dépourvues d'enrouleur doivent être réglées au préalable.
L'habitacle est repensé lors du restylage de . Le dessin du poste de conduite gagne en simplicité et la qualité des matériaux utilisés se cale sur les nouveaux standard établis par la Citroën ZX, sortie la même année. L'ensemble devient ainsi plus solide et mieux armé contre le vieillissement que l'ancien tableau de bord, qui était pénalisé par des plastiques très fins et qui devenaient cassants (ou se fissuraient d'eux-mêmes) à la réflexion du soleil sur la partie haute du tableau, en dessous du pare-brise. En revanche, la majorité des rangements disparaissent.
Sur les derniers modèles, l'AX est équipée du volant à 3 branches de la Saxo, également monté sur les dernières Peugeot 205 et les 106 phase 2. Prévu pour accueillir un airbag, celui-ci ne sera cependant jamais proposé sur l'AX, pas même en option.
L'AX est une voiture maniable grâce à son poids contenu et ses dimensions réduites. Les trois vitres latérales des versions 5 portes ainsi que l'absence d'angles de carrosserie torturés favorisent la visibilité de l'intérieur. La légèreté de la voiture permet également de largement exploiter les capacités des mécaniques TU modernes, sobres et performantes et de garantir un freinage sans surprises. La position de conduite est ajustable par rapport à la taille des jambes grâce à un siège coulissant monté sur rails, le volant n'étant cependant pas réglable. L'insonorisation est quant à elle assez faible sur les premières versions, le bruit du moteur envahissant l'habitacle à partir de 100 km/h. Hormis sur les modèles sportifs, le maintien latéral des sièges avant est plutôt limité, y compris sur les modèles de seconde génération. Elle est aussi affublée, tout au long de sa carrière, d'un essuie-glace mono-balai à l'avant, comme sur la Citroën BX, la Fiat Panda ou encore la ZX.
Dans une logique propre à Citroën, les sièges moelleux et la suspension souple des versions standard privilégient la douceur de conduite, au détriment d'une forte prise de roulis et de l'agilité de la voiture en conduite soutenue, surtout quand elle n'est pas équipée des barres stabilisatrices. Ce phénomène de roulis prononcé de la voiture en virage rappelle celui qui a fait la légende de la 2 CV. Bien que la tenue de route de l'AX soit saine sur sol sec, la conduite sur route humide incite à la prudence, du fait notamment de l'étroitesse des pneus.
Les versions sportives révèlent le caractère véritablement enjoué de la voiture. Réellement agiles et performants, ces modèles profitent d'un poids toujours très mesuré et des quelques améliorations apportées aux mécaniques TU et à la suspension. L'AX Sport devient ainsi une radicale machine à sensations, au sujet de laquelle l'Auto-Journal du se satisfait des "accélérations et des reprises extrêmement intéressantes" (0 à 100 km/h en 8.8s) et du "compromis plutôt heureux entre stabilité et confort" de la voiture, en dépit d'une présentation "pauvre" et d'une consommation "importante[16]. L'AX GTI, plus feutrée, apparaît quant à elle comme une voiture "très efficace et facile à manier rapidement" et qui "enchaîne les petits virages serrés avec bonheur" selon le test du magazine web l'Automobile Sportive[17].
L'AX est appréciée par sa clientèle pour son entretien facile et peu coûteux. En effet, nombreux sont encore ceux qui procèdent eux-mêmes à des opérations classiques comme vidanger l'huile moteur, purger le circuit de refroidissement, changer les filtres à air et à essence ou remplacer les bougies. Les pièces détachées sont encore très répandues et facilement accessibles sur internet ou dans les casses. L'AX Sport était toutefois le cauchemar des garagistes à cause du réglage capricieux de ses carburateurs Solex. De plus certains modèles sont sujets à la corrosion, notamment sur les montants de pare-brise et au niveau des bas de caisse à proximité des roues avant.
L'AX est une traction avant à moteur transversal avant d'une longueur de 349,5 cm, d'une largeur de 155,5 cm et d'une hauteur de 135,5 cm[16]. Sa conception utilise des technologies classiques de l'époque.
La direction est à crémaillère, avec ou sans assistance selon l'équipement. La suspension est de type MacPherson avec ressorts hélicoïdaux à l'avant et à barres de torsion et bras tirés à l'arrière. Le freinage utilise un système de double circuit en X et est assuré par des disques de freins pleins sur les roues avant des versions standard et des disques ventilés sur les AX GTI, tandis qu'à l'arrière sont installés des tambours de freins à rattrapage d'usure sur toutes les versions.
Elle est la première voiture à recevoir le nouveau bloc TU développé par PSA[18]. Quelle que soit sa déclinaison et sa puissance, c'est un moteur de 4 cylindres à 8 soupapes à arbre à cames en tête, aménagé dans une culasse en alliage léger.
Les premiers moteurs essence utilisent une technologie classique de l'époque, celle du carburateur -de marque Solex ou Weber selon les versions- avec volet de starter manuel à tirette dans l'habitacle.
À partir de (millésime 93), les moteurs essence gagnent 5 ch grâce à l'apparition d'un circuit d'injection monopoint, qui remplace le carburateur. Un catalyseur à 3 voies devenu obligatoire est monté afin de satisfaire aux nouvelles normes antipollution. L'AX Escapade, série spéciale d'entrée de gamme, est ainsi équipée du nouveau système d'injection et reste la dernière AX à boite 4 vitesses.
Les différences de performances sont faibles entre les deux générations. Les performances de l'AX 14 sont excellentes pour l'époque : hormis en vitesse maximale, elles sont même meilleures que celles de certaines citadines des années 2000 voire des années 2010 de même puissance, qui sont pénalisées par leur poids malgré des moteurs plus puissants.
Le (millésime 89) est présentée l'AX 14 diesel. L'AX 14D bat des records de consommation (3,3 litres aux 100 km à 90 km/h de moyenne).
Un diesel plus gros apparaît en 1994 sur la base du même moteur, modernisé et catalysé qui remplace le premier.
L'AX Sport, d'une cylindrée de 1 294 cm3alimenté par 2 carburateurs double corps Solex puis Weber développe une puissance de 95 ch DIN grâce au préparateur Danielson[20], pour un poids plume de 715 kg. Elle est sortie en 2 versions : phase 1 (5 000 exemplaires seulement), puis phase 2 à partir de 1987. Elle sort au tarif de 67 700 francs.
Les principales modifications de cette dernière sont une instrumentation spécifique avec un grand compte-tours, une nouvelle décoration extérieure (aileron, stickers, nouvelles couleurs), de nouvelles roues plus grandes de 14 pouces imposées par les nouveaux disques de 258mm, ce qui entraîne une amélioration sensible du freinage. L'équipement est enrichi d'un rétroviseur à réglage intérieur, de la lunette arrière dégivrante et de l'essuie-glace arrière de série.
AX SPORT
L'AX GT est l'un modèles sportifs de la gamme AX. Plus polyvalente que sa sœur la Sport, elle développe une puissance de 85 ch DIN. La GT possède un moteur TU3S de 1 360 cm3 accouplé à un carburateur Solex double corps 32/34 Z2. La GT phase 2 carbu de 85 ch existe quelques mois puis passe à 75 ch, avec l'injection et le catalyseur.
La GTI, quant à elle, dispose de l'ABS en option et d'un équipement haut de gamme. Elle développe 100 ch DIN, ramenés à 95 ch en version catalysée (à partir de 1992)[22] sur base d'un 1 360 cm3, le même que sa cousine la Peugeot 106 XSi, équipé d'une injection électronique intégrale Bosch Motronic.
Agile, l'AX a remporté en versions GT, Sport et GTI essentiellement la 1400 Cup du Championnat d'Europe de rallycross à sept reprises, entre 1993 et 2001, et le championnat VLN Langstreckenmeisterschaft Nürburgring, avec Dirk Adorf et Guido Thierfelder, en 1992.
L'AX Électrique est équipée d'un moteur de 20 kW pour une vitesse maximum de 91 km/h[23]. La batterie de traction est composée de 20 monoblocs cadmium-nickel[24]. L'AX Électrique atteint les 50 km/h en 8,3 s. Citroën communique une autonomie en roulage urbain de 75 km. Le poids du véhicule à 995 kg (980 kg pour les versions utilitaires, délestées de leurs sièges arrière).
Tout au long de sa carrière, l'AX est personnalisée en un très grand nombre de séries spéciales qui proposent des équipements, des motorisations et des décorations spécifiques en fonction des déclinaisons. La première est la série Hit FM, sortie en équipée en série d'un autoradio, puis apparaissent au fil du temps l'AX K-Way (concurrente de la 205 Junior uniquement en blanc), les AX Thalassa, Ten (qui remplace la 10 après le restylage), En Vogue, Furio, Reflet, Miami, Club, First, Volcane, Olympique, Saxo, Escapade, Caban, Image, Air France Madame, Tonic, Audace, Prestige, Harmonie, Mutine, Piste Rouge (version 4x4), Salsa, Okay (pour le marché belge), Séduction ou encore Spot[25].
L'AX Hollywood de 1987, peinte en reprenant les codes couleur de la célèbre marque de chewing-gum, n'a jamais été commercialisée.
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