PGO (pour Prévôt, Gilles et Olivier) est un constructeur automobile français spécialisé dans les voitures de sport au look vintage. La marque est installée à Saint-Christol-lès-Alès proche du Pôle Mécanique d’Alès, dans le Gard[1]. La production annuelle de PGO Automobiles varie de quarante à quatre-vingts véhicules selon les années et les commandes.
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PGO Automobiles | |
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Création | 1980 |
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Fondateurs | Patrick, Gilles et Olivier Prévot |
Forme juridique | Société Anonyme à Conseil d’administration |
Slogan | Pourquoi rester classique quand on peut être unique[1] |
Siège social | Saint-Christol-lès-Alès![]() |
Direction | Laurent Mizoule (Président) Thierry-Yves Philippe (Directeur général) Dr Saied El Gohary (Administrateur) |
Actionnaires | Symex International (+95%) |
Activité | Constructeur automobile |
Produits | Automobile (catégorie sportives) |
Société mère | Symex International |
Effectif | 43[1] |
SIREN | 400 825 758 |
Site web | www.pgo.fr/ |
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La marque PGO est lancée en 1980 par trois frères, Patrick, Gilles et Olivier Prévôt, pour fabriquer des répliques d'AC Cobra.
En 1998, deux entrepreneurs français, Laurent Skrzypczak et Olivier Baudouin, rachètent la société. L'activité est uniquement centrée sur une reproduction de la Porsche 356, sur une base mécanique de Volkswagen Coccinelle[1].
En 2000, PGO Automobiles crée un prototype de véhicule présenté au salon de l'automobile de Paris : le Speedster II, mécanique issue d'une collection Peugeot et une carrosserie en fibres composites sur un châssis maison.
L'entreprise entre en bourse en 2002 ; elle est cotée sur Euronext de 2002 à 2019.
En 2004, Porsche intente à PGO un procès pour « contrefaçon, concurrence déloyale et parasitaire » que le petit constructeur d'Alès gagne en appel, obligeant la firme allemande à lui rembourser les frais occasionnés par cette action en justice[2].
En 2005, le groupe koweïtien Naser International prend 51 % du capital, et poursuit la production de véhicules.
PGO, sur la base de son Speedster II, sort en 2005 la Cévennes.
Au Mondial de l'automobile de Paris 2008, l'entreprise présente un concept-car nommé « Hemera » basé sur la Cévennes et préfigurant le futur coupé de la marque. Elle possède alors trois modèles basés sur le même châssis : les cabriolets Speedster II et Cévennes, et le coupé Hemera.
Le , le constructeur gardois et BMW signent un contrat de fourniture moteur qui permet à PGO d'équiper ses modèles du moteur 1,6 L THP[3] dans sa version 184 ch qui équipe les modèles de Mini comme la Mini Cooper S. Les moteurs sont fabriqués par la société Française de mécanique implantée à Douvrin, Pas-de-Calais.
Au Mondial de l'automobile de Paris 2012, PGO présente la Cévennes restylée et dotée d'un nouveau moteur d'1,6 L développant 184 ch fourni par BMW qui atteint 225 km/h en vitesse de pointe, en remplacement des moteurs PSA de 2 L 140 ch (qui offraient une vitesse de pointe de 215 km/h). Une boîte à six rapports et un régulateur de vitesse accompagnent l'arrivée des nouveaux moteurs[4].
Le , Loïc Perois, ancien directeur général délégué, revient dans l'entreprise ; selon Midi libre, il est nommé PDG par les propriétaires koweïtiens, le groupe Al Sayer[5].
L'entreprise est placée en redressement judiciaire le [6]. La décision de redressement judiciaire est annulée par le Tribunal de commerce de Nîmes le à la suite de la tierce opposition déposée par l'actionnaire Symex[6]. Le , Loïc Perois est remplacé en assemblée générale par Thierry-Yves Philippe[7].
Le , Symex annonce avoir racheté 97,751 % du capital de PGO, en ayant informé Euronext. Les actions de la société sont donc retirées du marché libre (Euronext Access)[8]. Fin 2020, les finances sont désormais assainies et la production réorganisée au sein de l'usine[1].
La production est dirigée par Fabrice Bernier, les finances par Sandrine Fappiano, le bureau d'études par Stéphane Aubert et le service compétition et SAV par Yannick Daniel.
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
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Chiffre d'affaires en milliers d'euros | 396 | 1 685 | 1 005 | 311 | 255 | Hors Euronext nc |
Résultat net en milliers d'euros | - 6 476 | - 5 422 | + 455 | - 8 628 | - 5 920 | Hors Euronext nc |
Effectif moyen annuel | 55 | 52 | 52 | nc | nc | nc |
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