La Renault 19 est une automobile compacte française commercialisée de 1988 à 1996 en Europe, mais produite jusqu'à fin 2000 pour les pays d'Amérique du Sud. Elle fut la dernière Renault à recevoir un numéro pour nom. Sa plate-forme était celle des Renault 9 et Renault 11 qu'elle remplaçait, et servit également à la Mégane après elle.
À l'époque, la R19 fut un porte-étendard pour Renault, qui souhaitait à la fois pénétrer le marché allemand et redorer son blason avec une finition et une fiabilité exemplaires. La voiture était assemblée dans des usines robotisées, et pour l'époque futuristes, notamment à Douai. De ce fait, en dépit de ses lignes jugées banales, la R19 fut considérée, lors de sa sortie, comme un gigantesque pas en avant du constructeur vers une plus grande qualité de fabrication. Elle fut d'ailleurs la voiture étrangère la plus vendue en Allemagne de l'Ouest en 1990 puis en Allemagne réunifiée de 1991 à 1994[1],[2],[3],[4],[5]. Ses «moteur E», dit «Energy», ainsi que le 1,9 dT sont réputés pour leur fiabilité et leur longévité.
Du projet X53 à la Renault 19
C’est en novembre 1984 que le projet X53 apparaît. Ce projet avait pour but de construire une berline fiable associant confort et sécurité avec des outils de nouvelle génération.
L’informatique jouera un rôle très important dans la conception du projet X53 avec les premières maquettes en 3D (Conception Assistée par Ordinateur) et les premières machines à commande numérique (Fabrication assistée par ordinateur).
L’avancée technologique de la fin des années 1980 a permis la conception, les tests, et les modifications possibles avant même qu’une pièce soit réalisée.
Renault a parcouru 7,5 millions de kilomètres (2) entre les pavés, les bancs d’essais et les tests en conditions extrêmes (pluie, température…) dans les centres de Lardy et d’Aubevoye.
Pour ce nouveau modèle, Renault étudie aussi trois nouveaux moteurs modernes, deux essences et un diesel.
Le 1,4 litre «Energy» de 80 ch,
Le 1,8 litre 16 soupapes de 140 ch,
Le 1,9 litre diesel.
Ce n’est que quelques bonnes semaines après que la X53 porte enfin un nom: ce sera la Renault 19.
Chaque carrosserie avait un nom de code différent:
B53 pour la cinq portes,
C53 pour la trois portes,
L53 pour la quatre portes (Renault 19 Chamade, renommée Renault 19 Tricorps[6] à son restylage, appelée dans certains pays Renault 19 Europa ou encore Renault 19 Bellevue), cette version était prisée d'une clientèle moins féminine, davantage mariée, plus rurale et plus âgée que la R19 bicorps[6],
D53 pour le cabriolet.
Moteurs
1.2
Période de service: 1988
Identifiant moteur: C1G «Cléon-Fonte»
Cylindrée: 1 237 cm3
Alimentation: carburateur simple corps (Zénith 32)
Puissance maxi: 55 ch
Régime maximum: 5 300 tr/min
1.2e
Période de service: 1989 à 1991
Identifiant moteur: E7F «Energy»
Cylindrée: 1 171 cm3
Alimentation: injection monopoint
Puissance maxi: 60 ch
Régime maximum: 5 400 tr/min
1.4
Période de service: 1988 à 1991 / 1991 à 1999
Identifiant moteur: C1J / C3J «Cléon-Fonte»
Cylindrée: 1 397 cm3 en version carburateur / 1 390 cm3 en version injection
Alimentation: carburateur simple corps (Zénith 32 IF2 ou Weber 32) / injection monopoint
Puissance maxi: 60 ch
Régime maximum: 5 250 tr/min / 4 950 tr/min
1.4e
Période de service: de 1988 à 2000
Identifiant moteur: E6J / E7J «Energy»
Cylindrée: 1 390 cm3
Alimentation: carburateur double corps (Weber 32 TLDR) / injection monopoint
Puissance maxi: 80 ch
Régime maximum: 5 600 tr/min
1.6
Période de service: 1992 à 2000 (marché hispanique)
Identifiant moteur: C2L «Cléon-Fonte»
Cylindrée: 1 565 cm3
Alimentation: carburateur simple corps (Weber 32)
Puissance maxi: 73 ch
Régime maximum: 5 100 tr/min
1.6i
Période de service: 1994 à 2000 (marché hispanique)
Identifiant moteur: C3L «Cléon-Fonte»
Cylindrée: 1 565 cm3
Alimentation: injection monopoint
Puissance maxi: 78 ch
Régime maximum: 5 000 tr/min
1.7
Période de service: 1988 à 1992
Identifiant moteur: F2N «Moteur F»
Cylindrée: 1 721 cm3
Alimentation: carburateur double corps (Solex 32*34 Z13)
La Renault 19 16S[8] est le modèle sportif de la gamme Renault 19, commercialisée par Renault en 1990[9]. Elle aura pour concurrente la Peugeot 309 GTI 16 et la Volkswagen Golf II GTI 16. Elle est animée par le «moteur F» coiffé d'une culasse 16 soupapes, de type F7P, il s'agit du premier moteur 16 soupapes de chez Renault.
La Renault 19 16S est lancée en 1990 en remplacement des Renault 9 Turbo et des Renault 11 Turbo. Renault abandonne son mythique 1,4 «Cléon-Fonte» turbo à carburateur au profit d'un «moteur F» multi-soupapes et de l'injection multipoint, ce sera une évolution du moteur F2N de 1 721 cm3 apparu sur les Renault 9 et Renault 11, la course reste identique, mais l'alésage est augmenté, ce qui donnera une cylindrée de 1 764 cm3[10], coiffée d'une culasse de 16 soupapes (F7P) qui équipera la R19 16S.
Renault 19 16S Phase 1
La Renault 19 sera un grand progrès en matière de finition qui faisait défaut aux autos françaises des années 1980. Côté moteur, l'absence de turbo va longtemps faire grogner les inconditionnels des années 1980, d'autant que son moteur linéaire ne procure plus les sensations que donnaient les Renault 9 Turbo et Renault 11 Turbo, de plus que les performances sont identiques, mais sans le "coup de pied aux fesses" dû au turbo de ces devancières, seule la vitesse de pointe est améliorée. Sa tenue de route est excellente, notamment grâce au train arrière 4 barres. La Renault 19 16S aura des optiques et un pare-chocs avant spécifiques sur cette version, les clignotants avant seront repris des Renault 9 et Renault 11, et placés dans le pare-chocs comme sur ces devancières. Elle sera disponible en version 3 portes destinée à remplacer les Renault 11 Turbo 3 portes, en version 5 portes destinée à remplacer la Renault 11 Turbo 5 portes, en version 4 portes à coffre (Chamade) pour remplacer la Renault 9 Turbo, et également une variante en cabriolet.
En 1992, la Renault 19 est restylée, la 16S n'a plus d'optique et de pare-chocs avant spécifiques à cette version.
Lieux de production
Douai (France)
Maubeuge (France)
Haren-Vilvoorde (Belgique)
Laguna de Duero, Valladolid (Espagne)
Villamuriel de Cerrato, Palencia (Espagne)
Setubal (Portugal)
Santa Isabel, Cordoba (Argentine)
Bursa (Turquie)
SOFASA: Société de Fabrication d'Automobiles S.A., filiale de Renault
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